HARLEY DAVIDSON
Harley-Davidson Softail Deluxe : La plus belle
Essais de Laurent . R
La gamme Softail symbolise sans doute le mieux aux yeux du public l'image Harley-Davidson. Sa spécificité tient au dessin du cadre, qui rappelle à la perfection celui des anciennes « rigides » dépourvues de suspension arrière.
Laurent . R
Je ne connais plus personne en Harley-Davidson.
L'illusion est totale. Le cadre semble descendre doucement de la colonne de direction jusqu'à l'axe de roue arrière, donnant à la moto une allure basse et trapue, très caractéristique. Le double amortisseur est caché sous la moto.
La hauteur de selle, qui culmine à 622 mm, permet de se sentir un peu plus à l'aise avec les 322 Kg (à sec !) du bestiau entre les jambes. Contact - pas besoin de la clé, il suffit de basculer le contacteur une fois l'alarme désactivée - une impulsion sur le bouton de démarreur et, miracle de l'injection, le moteur s'ébroue immédiatement pour tourner sur un ralenti stabilisé. Pas besoin de grandes jambes, La première,et en avant, démarrage sur un filet de gaz. Magique ! Le poids disparaît instantanément, cette moto lourde et longue avence avec une aisance déconcertante.
Twin Cam
Le moteur, souple et onctueux, reprend dès 1000 t/min pour culminer à 5500 t/min en développant une puissance de 68 ch. Il s'agit ici du Twin Cam 88B de 1450 cm3. Le « B » indique la présence d'arbres d'équilibrage internes qui éliminent 90 % des vibrations primaires du moteur. Contrairement à la gamme Dyna ou Touring, le moteur est ici monté rigide dans le cadre. Les vibrations sont suffisamment présentes pour préserver le caractère Harley, mais jamais dérangeantes. La position de conduite, n'incite pas à la vitesse. Son truc à elle ? Rider sur le couple (102 Nm à 3500 tr/min), vers 100 - 110 km/h. Le moteur ronronne alors sur un filet de gaz, la pression du vent reste supportable. La moto se montre confortable malgré les
faibles débattements de suspension et enquille les coures avec un plaisir évident, limité toutefois par une garde au sol réduite. Prudence donc : il ne sera pas toujours possible de prendre plus d'angle pour passer une courbe abordée à trop vive allure ! Elle n'est pas faite pour être rudoyée de la sorte… Laurent . R
Le quotidien du Biker Laurent . R
Moteur sympa, partie cycle plaisante, freinage efficace malgré tout, la Softail bluffe même les plus sceptiques. se révèle d'une surprenante agilité dans la circulation. Grâce sans doute à son centre de gravité placé très bas, elle se faufile d'une bande à l'autre avec une vivacité dont on ne l'imaginait pas capable. Que du plaisir
Et quel plaisir que de voir se mirer le paysage dans les trois cuvelages chromés des phares! Du poste de pilotage, le point de vue est de toute beauté, le tableau de bord posé sur e réservoir dénote avec le style luxueux de l'ensemble , mélangeant chrome et de noir d'un effet des plus heureux !
Notre modèle d'essai était équipé en optinance . De quelques détails bien pensés, habillées de pneus à flanc blanc du meilleur effet, des phares superbes, un pare brise efficaces et délicieusement rétros, une finition soignée et flatteuse. N'hésitez surtout pas à investir dans une peinture deux tons qui donnera toute sa mesure à la beauté de l'ensemble :
Vous vous rattraperez sur l'entretien qui est simplifié au maximum grâce à l'injection électronique, au réglage hydraulique des poussoirs et à une transmission par courroie dont la plus belle qualité est de se faire oublier.
par le motard agathois

Créé en novembre 2001 Macadam Béziers a pour vocation de satisfaire au mieux ses clients situés à l'Ouest du département de l'Hérault
La structure est bien sûr plus modeste que celle de Montpellier (350 m² tout de même) mais tous les services y sont présents.

Bernard vous y accueillera toujours avec le sourire et saura vous conseiller au mieux dans le choix de votre moto, secondé en cela par Aurore, spécialiste en accessoires et bien entendu pour la gamme de vêtements Harley-Davidson.
Quand au service après vente, il n'est pas en reste non plus avec Cédric, mécanicien diplomé Harley-Davidson, qui prendra le plus grand soin de votre fidèle monture.

Vous y trouverez le même service qu'à Montpellier dans des locaux un peu plus petits mais aussi bien achalandés, tant en pièces, accessoires et vêtements qu'en ce qui concerne les motos. Des motos de démonstration sont également à votre disposition sur place.
Une "license III", comme à Montpellier, nous permettra bientôt d'ouvrir un bar motard pour encore plus de convivialité.




La structure est bien sûr plus modeste que celle de Montpellier (350 m² tout de même) mais tous les services y sont présents.

Quand au service après vente, il n'est pas en reste non plus avec Cédric, mécanicien diplomé Harley-Davidson, qui prendra le plus grand soin de votre fidèle monture.

Vous y trouverez le même service qu'à Montpellier dans des locaux un peu plus petits mais aussi bien achalandés, tant en pièces, accessoires et vêtements qu'en ce qui concerne les motos. Des motos de démonstration sont également à votre disposition sur place.
Une "license III", comme à Montpellier, nous permettra bientôt d'ouvrir un bar motard pour encore plus de convivialité.




Macadam Béziers :
Autoroute A9 sortie Béziers Est, puis tout droit en direction dustade, toujours tout droit et c'est l'avenue de la Devèze, au N° 2.
TEL : 04.67.62.47.39 FAX : 04.67.62.56.99
Ouvert du mardi au samedi de 9h a 12h et de 14h a 19 h .
Le Café Sportster
Le maître préparateur spécialisé dans
Roland Sands, a conçu ce prototype sur la base d’un Sportster 1200 accidenté. Simple, mais efficace.
D’accord, son bicylindre culbuté est technologiquement dépassé. OK, son cadre double berceau tubulaire n’a rien de sportif. Bien sûr, ses 260 kg tous pleins faits sont loin d’en faire une machine affûtée. Mais avouez que ce Sportster magnifié et « café racérisé » à tout de même de quoi affoler bien des coeurs.Une 1200 Night Road accidentée, une paire de bracelets,un deux-en-un surélevé, une peinture,et voilà le résultat.
Le Café Sportster par le motard agathois
HARLEY-DAVIDSON FLSTFB FAT BOY SPECIAL : Essai Harley-Davidson Fat Boy Special : un gros garcon tranquille !
Modèle emblématique de la gamme Softail, le Fat Boy gagne en charisme et en confort avec sa déclinaison Special. Sans être un tout nouveau modèle, cette version remplit néanmoins parfaitement sa fonction de gros custom allant droit à l'essentiel. Essai.
Le changement dans la continuité
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Du haut de son patrimoine riche de plus d'un siècle ,Harley-Davidson se fait fort de satisfaire les exigences des plus "tatoués" de ses clients en jouant la carte du conservatisme, tout en séduisant des motards venus d'autres horizons en proposant régulièrement des nouveaux modèles ou de simples évolutions dans la gamme |
C'est le cas du Fat Boy Special : avancé comme "l'une des conceptions les plus originales provenant des bureaux d’études Harley-Davidson", le FLSTFB (son petit nom) est en réalité un Fat Boy "Classique", mais équipé d'un guidon plus étroit, d'une finition sombre et satin très réussie, de repose-pieds en demi lune, d'échappements Shotgun et d'une selle plus étroite et plus basse (680 mm).
Le rassemblement de Sturgis (Dakota du Sud) fête cette année son 70e anniversaire et rien que la programmation musicale est affolante : ZZ Top, Bob Dylan, The Scorpions, Doobie Brothers, Mötley Crue, Ozzy Osbourne... Alors, lorsqu'on se souvient du reportage mémorable de notre envoyé spécial l'année dernière, on en salive à l'avance. Piqûre de rappel indispensable dans la galerie ci-dessous avant la folie annoncée (du 9 au 15 août) !
Pourtant, la magie opère et l'on se surprend à convoiter du regard ce "gros garçon spécial" comme s'il redéfinissait le genre... Oui, ils sont forts chez Harley et cette propension à faire saliver le biker avec des recettes plus qu'éprouvées a de quoi agacer nombre d'ingénieurs nippons sommés de refondre une moto tous les deux ans...
Dans sa superbe teinte noire - où le brillant se mélange habilement aux coloris mats -, le Fat Boy Special en jette un max : du gros phare rond à cerclage chromé au réservoir recouvert d'un qualitatif panneau en cuir et d'une lisible console en satin chromé, en passant par les roues pleines et la finition noire brillant du support de garde-boue arrière, le contour du filtre à air et le cuvelage de phare, aucune faute de goût n'est à mentionner.
Véritable aimant à compliments de la part des badauds généralement impressionnés et envieux, la machine ne passe pas inaperçue en ville : ses 330 kg en ordre de marche et ses 2 385 mm de longueur y participent activement, mais elle confère indubitablement un côté statutaire à son pilote : si celui-ci sait la jouer suffisamment cool et nonchalant, la mignonne petite voisine du dessous ne devrait pas tarder à se laisser tenter par le prometteur strapontin !
La cool attitude...
A ce stade, autant ne pas refroidir ses ardeurs en lui confessant que si l'assise pilote brille par son accessibilité et son confort, la selle passager, elle, se révèle peu spacieuse et surtout moins moelleuse que prévue... Mais après tout, à chacun son rêve américain !
Nonobstant ce léger défaut, le Fat Boy Special est plutôt accueillant : le nouveau guidon "mini beach" (tout un programme !) est à la fois plus étroit et plus facilement préhensible, tout en intégrant l'inévitable - et néanmoins disgracieux - câblage.
Les commandes ont le bon goût de tomber aisément sous la main, même si des réglages d'écartements et un levier d'embrayage moins ferme n'auraient certainement pas nuit au tableau. Les puristes rétorqueront sans doute qu'une Harley n'est une Pan European et que cette absence de fioritures participe à l'authenticité du Fat Boy Special !
Soulignons qu'avec sa clé codée, son injection séquentielle, son témoin d'engagement du sixième rapport, sa jauge à essence et sa fenêtre digitale (heure, deux trips et odomètre) sur la console centrale, notre "gros garçon" n'a rien d'une antiquité : sous cette parure de gros custom dépouillé se cache en réalité d'évidentes concessions au modernisme !
Habiles, les ingénieurs Harley-Davidson ont cependant camouflé au maximum ces entraves à la philosophie traditionaliste chère à la marque, à l'instar du mono-amortisseur horizontal caché sous l'imposante partie arrière galbée.
De même, impossible de détecter à l'arrêt la présence de l'arbre d'équilibrage chargé d'atténuer les vibrations du gros twin de 1 584 cc Twin Cam 96B, monté rigide dans le cadre : le Fat Boy Special tendrait-il à mélanger les genres, quitte à y perdre son âme ?
Pour le savoir, une seule solution : un coup de pouce sur l'accessible démarreur, un coup de botte sur le sélecteur à double fourche - dur, lent et bruyant ! - et voilà que l'équipage décolle dans un vrombissement étonnement timide... en attendant le coup pied au cul derrière !
Essais
La cousine du Fat Boy
Harley-Davidson Fat Bob
Harley-Davidson Rocker & Rocker C -19 595 et 21 995 € Harley-Davidson Rocker Si la V-Rod a soulevé de la fonte, elle ne s'est pas musclée bêtement en conservant le plaisir de conduite au rang de ses préoccupations.
Elle n’est pas la plus facile des Harley à conduire
Motorisée par le Twin Cam 96 de 1 584 cm3, la Fat Bob profite d’une force satisfaisante. La cavalerie de quelques 76 ch à 5 350 tr/min s’apprécie tout autant que le couple de 12,9 mkg à 3 500 tr/min. Pour gérer cette mécanique volontaire, Harley a retenu une boîte de vitesses à 6 rapports ainsi qu’un freinage assuré par deux disques de 300 mm à la roue avant et un de 292 mm pour l’arrière. Si elle n’est pas la plus facile des Harley à conduire, cette nouvelle née de la famille Dyna compte parmi celles qui offrent un des caractères les plus attachants.
Les Plus :
- Caractère
- Boite
- Confort
Les Moins :
- Agilité
- Protection
Harley-Davidson Rocker
Souple et onctueux
Si le bloc à balanciers d’équilibrage Twin Cam 96B nous est familier depuis le millésime 2007, il continue de séduire. Souple et onctueux, il permet une conduite en toute décontraction. Son couple, généreux à souhait (11,9 mkg à 3 200 tr/min) permet pour sa part de rester calé sur le 6e rapport, même à faible allure, et de relancer la mécanique vigoureusement sans avoir à recourir à la sélection. La boîte de vitesses à 6 rapports se montre par ailleurs d’une onctuosité et d’une précision très satisfaisantes. Même l’embrayage, autrefois si controversé par son manque de souplesse, s’actionne aujourd’hui en douceur. C’est une évidence, cette Rocker a été développée en tenant compte des doléances des Harleyistes. Si la Rocker n’est pas particulièrement délicate à mener, son gabarit demande toutefois une attention certaine lors des premiers instants. Son empattement record de 1760 mm n’aidant pas forcément à la maniabilité de la moto. Mais l’amateur de custom saura surtout trouver là une machine au caractère envoûtant et à la plastique incomparable.
Les Plus :
- Look
- Système « Trick Seat » de la version C
- Finition
Les Moins :
- Maniabilité
- Confort
Harley-Davidson V-Rod Muscle
C’est avec ce doute en tête, mon mètre 73 et mes 69 kg, que se fait le premier contact avec cette géante de métal. En toute logique, les manoeuvres à l’arrêt me rappellent immédiatement ma condition de demi-portion et transforment les contorsions pour sortir de la place de parking en séance de muscu improvisée. Cela dit, cette longue et prudente prise en main a au moins un mérite : elle donne tout le temps d’admirer le bloc-compteurs en alu brossé, qui, comme toute la machine – des échappements satinés aux clignos à leds insérés dans les rétros en alu massif –, respire la qualité, plus encore que sur les précédentes V-Rod. Une brève impulsion sur le démarreur (sans toucher à la clé, rendue inutile par l’antivol électronique de série) et c’est parti, avec l’appréhension naturelle à laquelle invitent le gabarit et la position de conduite très custom.
À ce rythme sur le réseau secondaire, inutile de dire que les premiers virages arrivent forcément assez vite, et avec eux, cette question qu’il est plus que temps de se poser : comment ça se passe en courbe ? Avec 308 kg, 1 700 mm d’empattement, une garde au sol au ras des pâquerettes et ce boudin extra-large à l’arrière, autant dire que les données de l’équation ne suggèrent pas une résolution brillantissime du problème. Et pourtant, là encore, c’est plutôt une bonne surprise qui attend le pilote de la Muscle. Certes, les repose-pieds sont très vite au contact du bitume et le gros bicylindre génère une inertie qui tend à pousser la machine en extérieur de virage, mais cette Muscle, sans être un exemple d’agilité, est indéniablement moins « camionesque » que la Night Rod Spéciale, elle aussi montée en 240 mm à l’arrière (l’angle de chasse relevé de 36° à 34° y est sûrement pour beaucoup).
Idée lumineuse chez les Harley-Davidson : peindre les modèles phares de la gamme intégralement en noir pour leur conférer l'attrait de la nouveauté. La Harley-Davidson 883 Iron reste l'un des choix les plus sûrs du marché. Harley-Davidson Sportster 1200 Nightster Harley-Davidson Road King Custom - millésime 2006 - 21 495 € Harley-Davidson Road King Custom Harley-Davidson FXDBI Street Bob - millésime 2006 - 13 895 € Harley-Davidson FXDBI Street Bob Harley-Davidson Softail Springer CVO - 22 295 € Harley-Davidson Softail Springer CVO
Harley V-Rod Muscle
+ 220 km/h
123 ch (106 ch) - 11,5 mkg
308 kg tous pleins faits
18 795 € en noir (18 995 € en bleu, gris ou bordeaux)Le Sportster 883 Iron "all black" !
Si vous connaissez la machine, au moins de réputation, il y a de fortes chances que vous soyez pris d’un léger doute, voire d’un franc fou rire à l’énoncé de ces tonitruantes spécificités. Si vous la découvrez complètement, quelques petites précisions s’imposent. Tout d’abord, le 883 Iron n’est pas franchement une véritable nouveauté, il ne s’agit que d’un Sportster (première version sortie en 1957) revêtu de noir et de quelques accessoires. Par ailleurs, ce vénérable engin n’a rien de radical tant sur le plan des performances que de l’ergonomie. Mieux : avec une hauteur de selle de 643 mm, il est une des rares motos à s’adresser vraiment à tous les gabarits, même aux plus fluets. Enfin, la toute-puissance de son bicylindre est certes à même de l’« imposer dans la rue » mais, après tout, pas plus que n’importe quelle autre moyenne cylindrée puisqu’avec 53 chevaux, la petite Harley reste une des motos les moins puissantes du marché.
Elle est tout de même diablement attachante
Cela dit, maintenant qu’est un tantinet relativisé l’enthousiasme débordant du marketing Harley, force est de reconnaître une chose : elle est tout de même diablement attachante, cette fausse vraie nouveauté. Son look d’abord, puisque la maison mère compte sur ce dernier pour inciter ses admirateurs à signer un chèque de 8 280 € (285 € de plus que le modèle de base). Intégralement Dark, si ce n’est au niveau de l’échappement (qui reste chromé), la 883 apparaît comme une déclinaison encore plus poussée de l’esthétique inaugurée voilà deux ans par la 1200 Nightster (qui se permettait encore quelques petites touches de couleur).
Sa seule fantaisie, c’est dans le traitement des surfaces sombres qu’il faut la chercher : noir satiné pour l’ensemble réservoir/garde-boue, anthracite mat pour le twin en V, brillant pour le combiné clignotants/ feux arrière, les – trop – courts rétroviseurs et les commandes au pied, granuleux pour le compteur minimaliste. Outre une indéniable cohérence, ce parti-pris esthétique offre deux autres avantages : il permet de détourner l’attention des grosses gaines noires du faisceau électrique (leur intégration n’a jamais été le point fort du Sportster), mais aussi de donner l’impression d’une machine encore plus compacte qu’à l’accoutumée
Du coup, lorsqu’on enfourche la selle monoplace (strapontin passager en option), on est presque surpris de se trouver à son aise, les bras posés sans effort sur le cintre court et les jambes finalement pas trop avancées. Pour le reste, on retrouve exactement les sensations qui, depuis plus de quarante ans, font la réputation du Sportster. Bourdonnant comme un Massey Fergusson sur le ralenti, le twin longue course n’arrache certes pas les bras lorsqu’on le sollicite, mais chacune des rotations de la poignée droite a le mérite de décrocher un irrésistible sourire à son auteur tant l’expressivité moteur est forte et ce, dès les plus bas régimes. C’est simple : même à 50 km/h, on trouve le moyen de ne pas s’ennuyer.
Cela dit, ce n’est pas plus mal ainsi, vu que la petite Harley garde une fâcheuse tendance à dévoiler ses lacunes au fur et à mesure que le rythme s’intensifie. À ce petit jeu, c’est son freinage – inexistant à l’avant, passable à l’arrière – qui se fait le plus rapidement remarquer : anticipation maximale de rigueur pour ne pas finir dans le pare-choc arrière de la première voiture qui a la mauvaise idée de piler. Puis c’est le reste de la partie-cycle qui se fait tirer l’oreille : passés les 120 km/h, le cadre double berceau se met franchement à gigoter, pas aidé il est vrai par l’absence de protection du pilote et la position bras écartés qui génère à elle seule pas mal de turbulences.
Les voies rapides ne sont vraiment pas la tasse de thé de la petite Harley. Ses terrains de jeu, ce sont plutôt les petites routes (prises à un rythme serein, du fait d’une garde au sol toujours très limitée) et surtout la ville, où sa taille de guêpe fait jeu égal avec un gros scooter quand il s’agit de se faufiler dans la circulation. Dans de telles situations, même à 50 à l’heure, la 883, Iron ou pas, laisse bon nombre de gros cubes loin derrière.
Harley-Davidson Sportster 883 Iron
+ 150 km/h
53 ch - 7,2 mkg
251 kg à sec
8 280 €
Harley-Davidson Sportster 1200 : Nightster fever
Les Plus :
- Prix
- Look
- Facilité de prise en mains
les Moins :
- Peinture deux tons en options
- Monoplace
Harley-Davidson Road King Custom : La nostalgie camarade
Une moto de pure passion
D’un confort remarquable grâce à sa large selle, la Road King Custom facilite sa prise en mains par son large guidon de type « Beach bare ». Un dernier élément qui apporte autant au style qu’à la maniabilité de la moto. Maniabilité parfois délicate en raison des 322 kg à sec de l’engin et de la taille de ses pneus. Une moto de pure passion que l’on aime autant pour son style que pour le plaisir de la conduire.
Les Plus :
- Caractère moteur
- Finition
Les Moins :
- Poids
- Tarifs
- Garde au sol
- Moteur : bicylindre en V à 45°, 1 449 cm3, 4T, refroidi par air, distribution culbutée, 4 soupapes, 67 ch à 5 200 tr/min, 11,1 mkg à 3 400 tr/min, injection électronique, boîte 5 vitesses, transmission finale par courroie crantée.
- Partie-cycle : cadre double berceau tubulaire en acier. Suspensions AV/AR : fourche hydraulique ø 41 mm, déb. 117 mm, non réglable/ 2 amortisseurs à air , déb. 102 mm réglables en précharge. Chasse/angle : 157,5 mm/26°. Empattement : 1 592 mm. Hauteur de selle : 663 mm. Freins AV/AR : 2 disques ø 292 mm, étriers 4 pistons/ 1 disque ø 292 mm, étrier 4 pistons. Pneus AV/AR : MT90-B16 ; MT85-B16. Réservoir : 18,9 litres, 322 kg à sec, + 160 km/h.
Harley-Davidson FXDBI Street Bob pas bobo
Moto frime par excellence
Au final, la moto surprend par sa facilité de prise mains. Impensable en effet devant un tel gabarit de s’attendre à un accueil aussi évident. On se sent très vite en confiance, à tel point que les changements d'angle deviennent naturels. Mais attention, si le plaisir est là, le risque de tout faire frotter est omniprésent. Et au prix du chrome, la séance de virages revient vite très chère. Le calme sera donc de rigueur et vite retrouvé grâce au dispositif de freinage en place. Pour être vraiment efficace, il convient de solliciter simultanément les freins avant et arrière. Stable et confortable - sauf pour le passager dont la présence n’a pas été jugée indispensable - la Street Bob s’apprécie toutefois davantage à allure modérée. Moto frime par excellence, elle présente l’avantage considérable de proposer une conduite urbaine bien plus accessible que sur d’autres modèles de la gamme.
Jolie dame en robe noire
Une fois béquillée, la bête continue d’émerveiller grâce à sa finition irréprochable. Difficile en effet de ne pas succomber à cette jolie dame en robe noire dont le prix, s’il est toujours conséquent, est le moins élevé de tous les modèles équipés du célèbre Twin Cam 88 (comptez 14 195 € pour la version unicolore et 14 595 € pour la version 2 tons).
Les Plus :
- Look
- Caractère moteur
- Finition
Les Moins :
- Aptitude aux longues distances
- Poids
- Prix
- Moteur : bicylindre en V à 45°, 1 449 cm3, 4T, refroidi par air, distribution culbutée, 4 soupapes, 68 ch à 5 400 tr/min, 10,4 mkg à 3 400 tr/min, injection électronique, boîte 6 vitesses. Transmission finale par courroie crantée.
- Partie-cycle : cadre double berceau tubulaire en acier. Suspensions AV/AR : fourche hydraulique ø 49 mm, déb 127 mm, non réglable / 2 amortisseurs, déb : 104 mm, réglable en précharge. Chasse / angle : 119 mm / 29°. Empattement : 1 630 mm. Hauteur de selle : 655 mm. Freins AV/AR : 1 disque ø 300 mm, 1 étrier 4 pistons / 1 disque ø 292 mm, 1 étrier 4 pistons. Pneus AV/AR : 100/90 x 19 / 160/70 x 17. Réservoir : 17,8 litres, 290kg à sec, +160 km/h.
Harley-Davidson Softail Springer CVO : Le prix de l’exception
Le twin pousse généreusement
Dès les premiers instants, cette Springer CVO dissipe les éventuels soupçons. C’est une évidence, le twin pousse généreusement. Les relances, bien plus viriles que sur un modèle standard, s’accompagnent d’un « rhâââââ » assourdissant que les échappement libérés ne musellent guère. Malheureusement, la version française, par souci d’homologation, se montrera plus discrète. Mais là n’est pas le seul intérêt de ce monstre à la finition hors du commun. Quel exercice de style ! Que ce soit par ses pièces Screamin Eagle, ses nombreux chromes ou sa peinture enrichie de multiples effets (version 105e anniversaire), la Springer s’attire tous les superlatifs, y compris pour son tarif fixé à 29 295 euros
Harley-davidson
102 ans et pas une ride | ||
Et contrairement aux Ford ou Dodge qui souffrent outre-Atlantique de la concurrence de Toyota ou Honda (version quatre roues sous la marque Acura), Harley-Davidson dame tranquillement le pion à ses concurrentes nippones : 50% de parts de marché aux États-Unis (pour les plus de 650 cc) et 25% au Japon avec, à la clé, une place de leader sur le segment. Conquérir l’Europe Reste le Vieux Continent et ses ... seulement 7,5% de part de marché en Europe. Les big boss de Milwaukee, qui espèrent atteindre 400 000 machines produites dès 2007 (notamment avec Buell), l’ont compris depuis quelques années : l'Europe est leur nouvel Eldorado. Il n'est donc pas question de chômer avec l'introduction de huit nouveaux modèles l’an dernier, sans compter l’apparition au Mondial 2005 d’un trail dans la gamme Buell, le XB12X Ulysses, un gros 1200 cc aussi bien taillé pour le chemin que pour les highways. Le premier tournant de cette conquête pour le "biker" européen ou français, en général amoureux de la "Harley" classique (entendez par là, un bon gros twin refroidi par air) fut, en 2001, l’apparition du VRod. Les solutions adoptées (refroidissement liquide, arbre à cames en tête et collaboration avec Porsche Design) pour ce bloc inédit ont confortablement installé Harley sur le marché tant convoité par d’autres (et non des moindres) des "super roadsters" ultra typés et tout autant sportifs que bourrés de caractère. Moderne et plaisant à piloter Cette révolution clairement affichée a permis d’envoyer un "signal fort" aux motards de l’Hexagone, plutôt habitués à classer le "harleyiste" dans la catégorie du frimeur plein aux as ou du biker un peu louche assorti d'un blouson en jean sans et d’une passagère blonde platine montée en 100 grands bonnets. Pour ceux qui ont eu la curiosité de pousser la porte d’une concession Harley et d’essayer ces "drôles" de motos, la surprise n’en a été que plus grande ! A l’heure où les radars ne font plus aucune concession au précieux papier rose, choisir une Harley est non seulement moderne mais donne en prime un vrai plaisir de piloter. Ajoutez-y une certaine idée du luxe, un effet tape à l’oeil garanti avec les filles et le tour est joué ! Ce qui, avouons-le, est rassurant lorsqu’on approche de la quarantaine... Cajoler le motard de base Reste à l’équipe de Jean-Luc Mars, directeur général de la marque en France, de pérenniser la chose et de se tenir prêt à une éventuelle défaillance des States... Ce sympathique patron n’a pas son pareil pour dire, sans trop en rajouter, combien il aime ses bécanes. Pas fou, il gomme tant qu’il peut le côté trop "yankee" de sa société (Bush Jr n’a pas spécialement bonne presse) et cajole le "motard-français-de-base-qui-veut-retrouver-les-vraies-sensations-de-la-moto" sans l’effrayer question prix. Car si les trois ou quatre façons de "rouler Harley" (Custom, Touring, Sport ou Roadster) ne sont pas données, il faut convaincre les jeunes motards de rêver devant les engins de Milwaukee. Avec ceux-là, pas question de causer luxe, States et autre liberté retrouvée sur des highways interminables, car ils n'ont tout simplement pas les moyens d’y aller. Eux il leur faut du solide, du pas cher et qui roule. Un pari peut-être pas encore tout à fait gagné... La solution passe sans doute par du custom "maison" bien dans l’esprit motard car vu l’épaisseur du mythe, Harley a sans doute encore son mot à dire. Et pour longtemps ! |
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